11 septembre 2008
71!
Le constat est triste, implacable : je suis trop grosse.
Pour me regarder dans les yeux, il faut d'abord fouiller mes bonnes grosses joues roses suintant le beurre et le saindoux, qui surmontent un double menton mou et flasque. Quant à la silhouette, c'est la bérézina. Mieux vaut ne pas surenchérir dans les qualificatifs : il n'y a tout simplement pas de mots pour décrire l'ampleur du désastre.
C'est que je suis lassée de mon allure de Bibendum : je dois impérativement me reprendre en main.
Le hic? ma volonté s'est fait la malle! Je m'empiffre, je bâffre, j'engloutis tout ce qui passe à ma portée.
Puisse l'écrit me servir de béquille dans la lente reprise en main de mon identité!
Publicité
Publicité
Commentaires